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"Un jour, les liens entre la Maison Blanche et les organisations islamistes radicales seront rendus publics" - Eiland, ancien chef du NSC israélien

Le général de division Giora Eiland estime que l'implication des États-Unis dans la guerre de Gaza est problématique

Général de division (res.) Giora Eiland (Photo courtoisie)

L'ancien chef du Conseil national de sécurité d'Israël, le général de division (réserviste) Giora Eiland, a été interviewé mercredi dernier sur Radio 103FM, où il a vivement critiqué l'administration du président américain Joe Biden pour ses positions politiques en relation avec la guerre de Gaza.

L'interview comprenait plusieurs déclarations spectaculaires de l'ancien chef de la sécurité, notamment sa déclaration : "Les États-Unis sont beaucoup plus avec le Hamas qu'avec nous".

Selon M. Eiland, les États-Unis et Israël ne sont d'accord que sur un seul point dans la guerre de Gaza : les otages.

"Les États-Unis sont avec nous sur un seul point : les otages", a déclaré M. Eiland aux animateurs Ben Caspit et Aryeh Eldad. "Pour tout le reste, ils sont avec le Hamas.

Il a souligné que M. Biden et le Hamas avaient les mêmes intérêts, à savoir empêcher une opération des forces de défense israéliennes à Rafah, augmenter la quantité d'aide acheminée à Gaza et mettre fin à la guerre.

"Les États-Unis sont du côté du Hamas, et [Yahya] Sinwar comprend bien ces choses, donc il ne subit pas de pression non plus", a déclaré M. Eiland à propos de l'absence de progrès dans les négociations. "La meilleure réponse, selon lui, est de ne pas donner de réponse.

Toutefois, M. Eiland a indiqué que le problème est plus profond qu'un désaccord sur les objectifs de la guerre.

"La chose la plus importante pour les États-Unis est de mettre fin à la guerre", a affirmé M. Eiland. "Ils ont supposé que la guerre serait terminée en quelques mois."

Selon lui, l'administration ne fait rien pour "arrêter les émeutes aux États-Unis, et à mon avis, elle les encourage".

"Un jour, le lien entre la Maison Blanche et les organisations islamistes radicales sera rendu public", a affirmé M. Eiland.

Plusieurs rapports publiés par divers organismes de presse ont mis en évidence un lien entre les groupes islamiques et de gauche radicale à l'origine des manifestations anti-israéliennes sur les campus universitaires américains et les principaux donateurs de la campagne de réélection de M. Biden.

Toutefois, M. Eiland n'a pas prétendu que l'administration américaine actuelle était totalement opposée à Israël.

"Cette administration fait une nette distinction par rapport au problème d'Israël avec l'Iran et, à cet égard, elle est avec nous", a-t-il déclaré.

Il a également averti que si Israël se retrouvait à combattre le Hezbollah au Liban, les États-Unis seraient du côté d'Israël, "mais ils nous diront de nous battre et nous diront de ne pas toucher à l'infrastructure civile au Liban".

M. Eiland a déclaré qu'à son avis, "le président des États-Unis méprise M. Netanyahou" et il a affirmé que "dans une large mesure, ce n'est pas la faute de M. Biden, mais celle de l'autre camp".

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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